Cimetière militaire français

La gare de Machelen après une attaque

Avant tout l’offensive est une réussite. Avec leur attaque surprise dans la région d’Amiens le 8 août 1918, les alliés portent un coup majeur aux armées allemandes. La guerre de mouvement reprend de plus belle. Avec les corps d’armées belges, français et britanniques les Groupes d’armées des Flandres frappent à partir du 28 septembre 1918 le front allemand le long de l’Yser et à Ypres. L’armée allemande se retire systématiquement de la Flandre occidentale, ce qui amène la brutalité de la guerre jusqu’ici à partir du 19 octobre.

Troupes coloniales actives dans l’armée française marchant dans la Stationstraat à Deinze en octobre ou novembre 1918.

La Grande Guerre en errance le long de la Lys et de l’Escaut

Au cours du printemps 1918 l’armée allemande met tout en jeu pour une grande offensive sur le front ouest du territoire français, dernière manœuvre pour tenter la traversée du Canal.

Chars dans les rues de Olsene.

Le 31 octobre, grâce à l’aide américaine et à l’engagement des chars, le Groupe d’armées des Flandres repousse les divisions allemandes affaiblies au-delà de l’Escaut. Les combats se poursuivent jusqu’au 11 novembre 1918, faisant de nombreuses victimes civiles et militaires.

Les villages brûlent.

Souhaitez-vous en savoir plus sur cette dernière offensive de 1918 et ce cimetière?

Après l’armistice les soldats tombés au champ d’honneur reçurent une sépulture digne de leur sacrifice comme ici à Machelen ou encore dans les carrés militaires de Olsene et Petegem.

En foulant le sol du cimetière le visiteur aperçoit d’emblée les emblèmes funéraires des différentes convictions religieuses. Toutes les grandes puissances avaient demandé à leurs colonies de participer à la Grande Guerre. Pour beaucoup d’Africains, d’Asiatiques et d’Américains du Sud cette participation devint synonyme de calvaire, voire de chemin de la mort oublié.

Cachés derrière un écran de verdure 750 soldats français et d’autres nations reposent ici, tombés dans la région de la Lys et de l’Escaut au cours de la dernière offensive de 1918.

Commémoration

Dès la fondation du cimetière militaire français une commémoration annuelle y fut organisée. A partir de 1924, Belges et Français choisirent la date du 11 novembre pour honorer leurs morts. Toutefois après la Deuxième Guerre mondiale, la date de la kermesse de Machelen et de la commémoration fut déplacée au premier dimanche de septembre, jour auquel on célèbre la mémoire des victimes françaises.